Quand j’ai débuté la généalogie en 1995, on se tournait le plus souvent vers les associations. Locales ou régionales, elles étaient réputées pour l’aide apportée et leurs connaissances du territoire. L’accueil était bienveillant et très instructif pour les débutants.
Les échanges se faisaient alors par voie de presse via les petites annonces. La Revue Française de Généalogie (https://www.rfgenealogie.com/ ) existait déjà (date de création : 1979). On demandait qui pouvait se rendre à notre place aux archives de tel lieu et les échanges se faisaient par courrier.
Des livres indiquaient la méthode à employer avec des modèles de fiches à photocopier.
Les archives municipales et départementales bien sûr répondaient au public. En se déplaçant dans ces lieux, on pouvait ainsi compléter nos fiches avec les renseignements retrouvés
Cet esprit de communauté et de partage des savoirs subsiste toujours de nos jours. Grâce à Internet il s’est même amplifié et diversifié.
Personnellement, je suis inscrite à plusieurs groupes Facebook pour suivre les échanges sur tel ou tel thème, pour demander de l’aide pour déchiffrer une écriture sur un acte ancien, pour traduire un texte en néerlandais, pour retoucher une photo ancienne. Poser une question et vous recevrez plusieurs réponses, plus ou moins fiables, mais vous pourrez ainsi poursuivre vos recherches. c’est gratuit ! A mon tour, je propose mon aide également pour retrouver un ancêtre ou déchiffrer un mot si je peux.
On retrouve le travail des associations locales dans les relevés qu’elles ont effectués et indexés sur le web, via des sites spécialisés comme FILAE et GENEANET. Ces relevés sont plus ou moins détaillés et personnellement, je félicite le GGRN (https://ggrn.fr/) pour leur précision (s’il s’agit d’un acte de mariage par exemple, il précise non seulement les noms et prénoms des mariés mais aussi l’âge, le métier, des parents et des témoins s’ils le peuvent).
En qui concerne les archivistes, dont certains conseillent sur la conservation de nos documents d’ailleurs via les réseaux sociaux, comme leur métier à bien changé et évolué avec le temps. Nous sommes même plus obligés de nous déplacer pour retrouver les actes. En quelques clics, c’est fait ! Mais quel travail cela a dû demander en amont. On se permet encore de râler si les temps de réponses de serveurs informatiques est lent durant quelques temps ou si quelques erreurs dans l’orthographe des noms subsistent.
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