Début 2020 un certain virus s’installe sur notre planète. J’apprends lors d’une allocution de notre Président, que je suis vulnérable et doit me confiner. On annonce au départ une durée de 3 semaines puis un prolongement. Ce sera pour moi finalement 3 mois avec un nouveau confinement d’un mois en octobre 2020.
Durant le 1er confinement, la plupart des commerces et lieux publics sont fermés, (à part les commerces dit ESSENTIELS souvenez-vous) les déplacements sont limités en durée et en distance (1 heure par jour dans un rayon de 100 km) c’est angoissant car je ne connais pas et personne ne connait d’ailleurs la durée exacte de ce confinement. Habituellement, étant salariée, je suis absente de chez moi durant 10 heures par jour, temps trajet compris. Mais que vais-je faire de tout ce temps ? … Netwayé, baléyé, astiké, kaz la toujou penpan … très peu pour moi en fait !
Je reprends ma généalogie, comme la plupart des Français apparemment. En effet, selon les médias, le site Généanet a connu une augmentation de ces visites de + 75 % durant le confinement, la presse et la radio proposent au français de se lancer dans la recherche de leur ancêtre, les sites spécialisés lancent des campagnes pour trouver de l’aide pour répertorier les documents.
J’ai retracé en partie mon arbre il y a plus de 20 ans pour les noces d’or de parents proches, en me déplaçant aux archives et écrivant en mairie. Je l’ai actualisé un peu ces deux dernières années puis mis de côté, faute de temps.
Mettons donc à profit ce temps qui m’est offert. Grâce à Internet et mes différents abonnements, j’avance très rapidement. Le travail effectué en amont depuis des années par les associations, les archives régionales et les passionnés est disponible sur différents moteurs de recherches. Les arbres effectués par d’autres me donnent des nouvelles pistes (aussitôt vérifiés avec les actes bien).
Vive l’Etat civil ! et les paroisses qui ont retranscrits tous ces moments clés de la vie de nos aïeux : Naissances et baptêmes, mariages et divorces, décès et sépultures pour que des siècles plus tard nous pouvons retracer nos origines. Même si certains auraient pu s’appliquer et adopter une plus belle écriture (il fallait que je le dise)
Me voici donc durant des heures chaque jour à la recherche de mes ancêtres.
Certes, avec ce confinement, j’ai évité la COVID mais j’ai bien attrapé un virus : Celui de la généalogie.