Parmi mes ancêtres, certains exercent un métier dans la marine.
L’un d’entre eux, Jacques LECRIVAIN, né en 1834 à Cherbourg, était infirmier de la marine. Il est décédé à l’âge de 38 ans à son domicile.
Son beau-fils, Eugène LEFILLEUL, né en 1857 à Geffosses (MANCHE) est marin à bord de « LA SERIEUSE », selon son acte de mariage.
En 1666, est mis en place le registre des matricules des gens de mer. Toutes personnes travaillant dans la marine, que ce soit pour le commerce, la pêche, dans les ports ou sur les chantiers, militaires doivent dès leurs 18 ans être inscrites sur ce registre. La matricule retrace le parcours d’un individu.
Sur le site des Archives Départementales de la Manche, j’ai retrouvé celle de mon lointain parent : Eugène LEFILLEUL. (Rubriques Rechercher/registres matricules militaires/livrets maritimes).
Malheureusement pour moi, mon parent n’a pas eu un parcours remarquable en tant que marin. C’est la page « Retrait des brevets ou Condamnations » qui est la plus documentée pour filouterie, vagabondage, ivresse, désertions, vente d’effets.
A la fin du XVIIe siècle, des registres apparaissent également pour les navires.
Ayant le parcours de notre marin en notre possession, il suffit pour poursuivre nos recherches de se documenter sur les différents bateaux sur lesquels il a servi.
De nombreuses sources peuvent alors être utilisées. Internet étant la première. Le livre « RETROUVER UN ANCETRE MARIN » des éditions Archives & culture vous donne la méthode et les cordonnées des fonds d’archives.